De la production à l’auto-injection d’œstrogènes
Sortons du cyberespace et des « ressentis de micro-agressions » pour revenir au fondement matériel de la transition hormonale féminisante : d’où viennent les hormones nécessaires, où sont-elles produites, par qui et à la suite de quelle histoire techno-scientifique ?
On ne choisit pas ses sujets d’enquête, c’est eux qui vous choisissent et qui s’imposent à vous, forts des préoccupations et des circonstances d’une société donnée. Ainsi, que l’on anime une causerie sur l’énergie (nucléaire, éoliennes, etc.), ou sur l’école numérique, nous voyons de suspicieux inspecteurs venir superviser nos réunions (s’ils n’ont pu les empêcher), afin de surprendre et de dénoncer tout propos « phobique » envers les « minorités de genre ». C’est-à-dire tout propos discutant ou contredisant la dogmatique queer sur le sujet.
Ayant été l’objet d’une telle inspection au moment où un « site autonome » publiait un guide d’auto-injection d’œstrogènes, cependant que Le Monde critiquait sur trois pages « un système de soins qui ostracise les personnes transgenres » (1/11/2023), Renaud Garcia a voulu en avoir le cœur net. On ne s’attendait pas à remonter aux laboratoires de biologie du IIIe Reich, ni aux fabuleux chiffres d’affaires aujourd’hui générés par ce secteur techno-industriel en pleine expansion.
Pour lire l’article de Renaud Garcia initialement paru sur le site de Pièces et main d’œuvre, c’est ici.